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Primitives de préemption dans les langages réactifs


Cette étude menée avec R. K. Shyamasundar du TIFR (Bombay, Inde) concerne les structures de préemption dans les langages réactifs tels que ESTEREL et SIGNAL (et son extension SIGNAL GT ) dans un cadre commun. L'objectif est de comparer leur expressivité en termes de comportements et de structure, pour éclairer la complémentarité des différentes abstractions de flots de données et de contrôle dans les langages réactifs. Un autre but est d'étudier la façon d'introduire des primitives de préemption dans un langage réactif du point de vue de la complétude de l'expressivité.

Les premiers résultats utilisent comme formalisme commun une algèbre de processus inspirée de SCCS et Meije, dont les opérateurs de base servent à dériver un spectre de structures de préemption (interruption, suspension...). Les différents mécanismes de préemption d'ESTEREL ont été décrits en termes de ces opérateurs, ainsi que ceux de SIGNAL GT [17].

Une coopération sur un thème proche a été conduite avec O. Roux (Lan, ECN, Nantes) sur les relations entre SIGNAL et Electre, du point de vue du contrôle et de la préemption de tâches non instantanées, aboutissant à la traduction d'Electre en SIGNAL .