Participants : Albert Benveniste, Thierry Gautier, Paul Le Guernic
Les années passées, les équipes engagées dans le modèle synchrone (autour des langages ESTEREL , LUSTRE et SIGNAL et du système d'aide à la répartition SynDEx) ont défini un socle commun à la programmation synchrone, constitué de trois formats : un format de type impératif (IC), un format de graphe flots de données (GC), un format d'automate (OC).
Suite aux premières expérimentations réalisées dans le cadre
du projet Eureka Synchron, le format GC [7] est apparu comme étant
souvent trop complexe en regard d'un certain nombre de besoins.
Il a donc été décidé de réorganiser le format GC en deux formats
imbriqués DC DC+ (DC
signifiant ``Declarative Code'').
Le format DC+ est ainsi une simplification syntaxique de GC qui prend toutefois totalement en compte le modèle flots de données synchrone : ``compositionnalité'' multi-horloge, contraintes de dépendance et causalité dépendant des horloges, etc. : DC+ permet des manipulations profondes basées sur la structure des horloges.
Le format DC est alors le sous-ensemble ``monochrone'' de DC+. Du point de vue du modèle synchrone, DC est un format mono-horloge augmenté de conditions d'activation : ce sous-ensemble de DC+ peut être suffisant dans certains cas pour générer du code séquentiel ou pour produire des circuits.
Un document de définition de DC a été rédigé (N. Halbwachs, Verimag, a assuré la maîtrise de la rédaction) ; le document de définition de DC+ est en voie de finalisation.