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Projet
SATURNE Suivant : Action de recherche
Le projet SATURNE est un projet commun INRIA-LAAS, mené au
LAAS du CNRS au sein du groupe de recherche Tolérance aux
fautes et Sûreté de Fonctionnement informatique (TSF) dirigé
par Jean-Claude Laprie. Lors de sa création, le projet SATURNE a
permis d'accroître et d'étendre les activités du groupe TSF et a
bénéficié en contrepartie des compétences de ce groupe. De ce
fait, les activités du projet SATURNE sont très imbriquées dans
celles du groupe de recherche TSF.
L'objectif du projet SATURNE est l'approche globale de la
tolérance aux fautes accidentelles et aux fautes d'interaction
intentionnelles (intrusions) dans les systèmes répartis. Cette
approche permet d'appréhender de façon unifiée les problèmes de
fiabilité et de sécurité-confidentialité. Dans le cadre du projet
SATURNE, une méthode originale de tolérance aux fautes préservant
la confidentialité des informations a été développée : la
fragmentation-redondance-dissémination [3], qui a été depuis reprise par un
certain nombre de laboratoires académiques et industriels. La
fragmentation-redondance-dissémination (FRD) consiste à découper
un ensemble d'informations en fragments, de telle sorte que les
informations contenues dans chaque fragment soient non
significatives, à ajouter de la redondance à ces fragments pour
permettre de tolérer la destruction ou la modification d'une
partie des fragments, puis à disséminer ces fragments sur
différents sites du réseau. Après avoir été appliqués à un
service réparti d'archivage de fichiers et à la gestion de la
sécurité dans un système réparti, ces travaux ont été développés
pour améliorer la fiabilité des traitements portant sur des
données confidentielles.
Ceci nous a conduits à nous intéresser à l'implémentation de caractéristiques non-fonctionnelles dans les systèmes orientés-objets, et en particulier aux protocoles à méta-objets (cf. §3.1). En parallèle, une étude est menée sur la protection pour des objets à faible granularité et sur des noyaux de sécurité-innocuité et de sécurité-confidentialité (cf. §3.2). Par ailleurs, les travaux dans le domaine de l'évaluation quantitative de la sécurité se sont poursuivis et développés (cf. §3.3).