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Réseaux d'interconnexion

Participants : Jean-Claude Bermond, Éric Darrot, Olivier Delmas, Paul Paulraja, Stéphane Pérennes, Michel Syska

Mots-clés : réseau d'interconnexion

D'une part, nous avons poursuivi les études sur les propriétés et la construction de réseaux point-à-point qui modélisent les architectures parallèles. D'autre part, nous avons accentué nos recherches sur de nouveaux types de réseaux (réseaux par bus, réseaux optiques et réseaux radio), utilisés tant dans les architectures distribuées que dans les réseaux de télécommunications.

Dans le cadre de l'étude des réseaux point-à-point, nous avons établi diverses propriétés des réseaux « logarithmiques » (réseaux de degré borné et de diamètre logarithmique en le nombre de sommets). Par exemple, nous avons montré dans [46, 45] que les réseaux Butterfly se décomposent en cycles (circuits) hamiltoniens ; l'extension aux réseaux de de Bruijn est en cours avec P. Paulraja. Dans [49], nous avons aussi déterminé l'excentricité moyenne des graphes de de Bruijn.

Un réseau d'interconnexion par bus est constitué d'un ensemble d'éléments de calcul (les processeurs) et d'un ensemble d'éléments de communication (les bus). Chaque bus fournit un lien de communication partagé par deux ou plusieurs processeurs. Ces réseaux sont une généralisation des réseaux point-à-point (où un bus relie seulement deux processeurs). Les réseaux à faible latence et haut débit seront à la base des futures architectures parallèles (voir les références du survey [10] ). Les bus permettent de modéliser les réseaux d'interconnexion optiques, ainsi que les réseaux de type LAN et « workstation clusters ».

Ces réseaux à bus peuvent être implantés grâce à divers composants opto-électroniques, passifs ou actifs (étoile passive optique, matrices de SEEDs) dont découlent autant de modèles de communication différents [39].

Enfin, dans [64], est résolue une conjecture concernant le nombre maximum de stations d'un réseau radio qu'on peut interconnecter avec un nombre limité de fréquences.