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Caches coopérants

 

Participants : Mesaac Makpangou, Guillaume Pierre, Stéphane Dugelay, Éric Bérenguier, Patrick Duval

Les caches coopérants collaborent pour diminuer le nombre de requêtes qui nécessitent des accès aux serveurs sources. Toutefois, les politiques de coopération proposées actuellement sont coûteuses.

Cette année, nous nous sommes intéressés à la mise en oeuvre et à l'évaluation d'un protocole que nous avons proposé en 1995. La mise en oeuvre se fait par remplacement du protocole de coopération dans Squid. Cette approche incrémentale a deux objectifs : limiter le travail de programmation et faciliter la diffusion du résultat. La mise en oeuvre commencée par Stéphane Dugelay pendant son stage [9], se poursuit avec Éric Bérenguier. Cette partie du travail est financée par le GIE Dyade.

  En même temps, nous menons une évaluation comparative des qualités de service obtenues avec différentes politiques de coopération entre les caches Web. La qualité de service résultante dépend à la fois du schéma d'accès des utilisateurs, de la qualité des liaisons entre les serveurs cache et avec les serveurs, de la taille des caches, de la politique de remplacement, et de la politique de maintien de cohérence des documents en cache avec les originaux détenus par les serveurs.

Le taux de réussite, la mesure habituelle d'évaluation des caches, n'est pas un bon indicateur de qualité de service du World-Wide Web. Nous le remplaçons par des critères plus directement reliés à la qualité de service perçue par les utilisateurs : diminution de la latence, augmentation du débit utile, taux de documents périmés, trafic réseau induit, etc.

Afin d'assurer la vraisemblance de la simulation, nous soumettons des caches réels à une suite de requêtes réelles, extraites des journaux de véritables caches Web. Afin de simuler de façon réaliste un service de cache couvrant un organisme décentralisé, nous utilisons les journaux provenant de l'ensemble des serveurs caches activement en service dans l'INRIA.

Les résultats attendus de ce travail sont une meilleure compréhension du fonctionnement des différents protocoles de coopération entre caches, des conditions dans lesquelles ils sont pertinents, de la façon de structurer la coopération entre caches, et du gain que les techniques de caches coopératifs peuvent apporter aux utilisateurs.

L'activité évaluation est financée par le W3C et constitue une partie du travail de thèse de Guillaume Pierre.

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