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Décodage acoustico-phonétique de la parole.
Notre approche se caractérise par la définition de deux niveaux d'indices, forts et faibles, et par l'utilisation des techniques de raisonnement hypothétique. Nos indices sont actuellement optimisés grâce à l'utilisation d'un arbre de classification [75].
Nous avons effectué une expérience de perception concernant la perception du lieu d'articulation des occlusives sourdes du français, à l'aide de stimuli naturels composés du début du bruit d'explosion [11]. Notre objectif était de déterminer la nature des informations fournies par le bruit. Les résultats ont montré que l'effet de la connaissance du contexte est limité : l'augmentation globale du taux de reconnaissance est faible et l'identification n'est améliorée que dans un nombre restreint de contextes vocaliques. Nous avons également réalisé une expérience concernant l'identification du contexte vocalique à partir du bruit des occlusives [27, 28]. Les résultats montrent que les classes vocaliques peuvent être identifiées à partir du bruit d'explosion des occlusives dépourvus de segment vocalique, et que la proximité de l'articulation de la voyelle et de la consonne favorise l'identification de la voyelle.
En reconnaissance automatique des occlusives, nos résultats suggèrent une stratégie consistant à utiliser toute l'information fournie par le bruit, non seulement l'information consonantique, mais aussi l'information vocalique.