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Participants : François Charpillet, Philippe Haïk, Jean
Paul Haton.
En collaboration avec EDF, ce travail s'incrit également dans le cadre de l'action incitative de la direction scientifique sur la résolution de problèmes avec limitation de ressources (en collaboration avec les projets SHERPA, ORION et OMEGA).
Forts de notre expérience dans le domaine de la modélisation de tâches acquise dans REAKT, nous développons actuellement une nouvelle architecture dédiée à l'interprétation de signaux (thèse de Philippe Haik). Ce travail s'effectue en collaboration avec EDF et s'inscrit également dans le cadre de l'action incitative de la direction scientifique de l'INRIA sur la résolution de problèmes avec limitation de ressources (en collaboration avec les projets SHERPA, ORION et OMEGA). L'accent est mis d'une part sur la coopération et la coordination de modules algorithmiques et symboliques et d'autre part sur l'utilisation de modèles de décision (du type de ceux utilisés en planification stochastique ou pour la résolution de problèmes avec limitation de ressources). Une caractéristique importante de l'approche que nous comptons explorer dans ce cadre repose sur une conception mixte de la résolution de problème selon une démarche orientée-tâche et agents.
La conception orientée tâche repose sur une description des tâches (on parle de squelettes de tâches ou de modèles de tâches) en terme d'objectifs intermédiaires (squelettes) auxquels est associé un ensemble de méthodes et de ressources. La conception orientée agent repose elle sur la description d'une tâche comme un processus faisant intervenir plusieurs agents ayant des compétences complémentaires et nécessitant des ressources variées. La tâche se réalise dans ce cadre grâce à l'interaction des différents agents selon un protocole de communication préétabli. Dans les deux approches, les méthodes mises en jeu possèdent des caractéristiques différentes : elles produisent par exemple des résultats de plus ou moins bonne qualité en fonction du degré d'approximation, d'imprécision ou d'incertitude des traitements. Le choix de ces méthodes va permettre des réalisations multiples de la tâche dont on suppose qu'une au moins atteint les objectifs fixés. Notons que la notion de qualité recouvre des aspects très diversifiés visant à exprimer le niveau d'approximation, d'imprécision et d'incertitude des traitements.