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Ordonnancement en ligne

Les développements théoriques récents des techniques d'ordonnancement en ligne permettent d'apporter un fondement théorique à la répartition de charge. Ils permettent d'analyser dans des conditions proches de la réalité (machines identiques pour les machines parallèles dédiées, uniformes ou non-uniformes pour les réseaux de stations de travail selon leur hétérogénéité) l'efficacité d'un algorithme d'ordonnancement et de la caractériser par son ratio de compétitivité. Ces algorithmes sont basés sur des stratégies simples, dites ``gloutonnes'' dont le principe général est d'affecter une nouvelle tâche (extraite d'un graphe de tâche) prête à être exécutée à un processeur lorsqu'il devient inactif.

Dans le cadre des graphes de précédence ATHAPASCAN-1, des algorithmes de régulation prouvés compétitifs sont mis en oeuvre. Cette théorie fait des hypothèses, non vérifiées en pratique, ce qui impose d'avoir une validation expérimentale de leur mise en oeuvre. Dans la pratique, il faut savoir effectuer les bons réglages sur la granularité de l'application afin que le coût global de l'ordonnancement soit petit par rapport à la granularité de l'application. Le modèle de programmation ATHAPASCAN-1, qui donne les dépendances de données critiques, autorise la prise en compte des surcoûts de transfert de données dans le calcul de l'ordonnancement. Ce problème, actuellement traité par des heuristiques validées lorsque les dépendances sont simples, ouvre des voies de recherche intéressantes.