Précédent : Motivations et objectifs Remonter : Noyau exécutif Athapascan-0 et processus Suivant : Communications et mémoire virtuellement partagée
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Noyau
exécutif Athapascan-0 et processus Suivant : Communications
et mémoire virtuellement partagée
En substance, le noyau exécutif ATHAPASCAN-0 propose des mécanismes de création de processus localement et à distance accompagnés de fonctions élémentaires de communication entre ces processus. Chaque noeud de la machine parallèle assure une gestion par multiprogrammation des processus qu'il supporte. Cette gestion implique une désactivation du processus actif lors d'une opération de communication dont la durée présumée peut permettre à un autre processus de faire un calcul utile. La fin d'une communication implique qu'un processus suspendu peut à nouveau s'exécuter. Le noyau exécutif local à un noeud doit donc mettre en oeuvre une politique d'ordonnancement de ces processus qu'on appelle auto-ordonnancement (en anglais self-scheduling) pour la distinguer des ordonnancements mis en oeuvre au niveau applicatif. Dans ATHAPASCAN-0, la stratégie de gestion des files de processus est FIFO non préemptif.
La vision d'un noyau exécutif parallèle conçu comme une simple juxtaposition de noyaux locaux indépendants s'est révélée erronnée. Un tel noyau est sujet à un phénomène d'écroulement de performance du fait de certaines désynchronisations des ordonnanceurs locaux. La solution passe par la définition et la mise en oeuvre d'un co-ordonnancement des processus. Différentes approches sont en cours d'étude : l'élaboration d'ordonnanceurs locaux ne présentant pas le phénomène d'écroulement, la limitation de cet effet par la régulation du degré de multiprogrammation ou l'ordonnancement par bandes (en anglais gang scheduling).