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Participants : Zhen Liu, Philippe Nain, Nicolas Niclausse
Mots-clés : multimédia, cache, World Wide Web
La croissance exponentielle du nombre de serveurs Web et du trafic HTTP pose des problèmes de saturation des liens de communication, et des serveurs Web. Du fait de la nature distribuée du Web, où de nombreux clients se situant dans le même réseau local (ou national) accèdent fréquemment aux mêmes serveurs distants, un cache commun à ces clients peut diminuer dans une large mesure le trafic sur le réseau (et notamment sur les liens transatlantiques, les plus saturés), ainsi que le temps de latence perçu par le client.
Un des problèmes qui se pose donc est de savoir quels documents garder en priorité dans le cache. La politique utilisée par la plupart des caches est actuellement LRU (Least Recently Used), qui consiste à garder les documents les plus récemment accédés, sans tenir compte, par exemple, du temps mis pour récupérer ces documents. Différentes politiques, prenant en compte un certain nombre de paramètres (durée des connections, taille des documents, fréquence d'accès, ...), sont simulées et analysées afin d'optimiser les performances (latence perçue par les utilisateurs, bande passante utilisée). Il apparaît que la politique LRU n'est pas optimale. Une étude est également poursuivie sur l'utilisation de caches en mémoire vive (beaucoup plus rapide qu'un disque) pour les serveurs Web (où on observe, notamment sur les statistiques d'accès de serveur du WWW Consortium, qu'un cache même de faible taille peut être très efficace).