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Sur un modèle de piézoélectricité dynamique, nous avons :
Nous considérons le modèle tridimensionnel piézoélectrique
pour lequel nous obtenons un résultat d'existence, d'unicité
et de régularité. Nous montrons ensuite que l'on peut, par un
contrôle frontière en déplacement et en potentiel, conduire
le système d'un état initial donné en déplacement et en vitesse à un état final
; ceci, au bout
d'un certain temps T qui est fonction des caractéristiques du
matériau et de sa géométrie.
Nous considérons un modèle monodimensionnel de poutre
piézoélectrique occupant un intervalle [0,L] de . Les inconnues sont le déplacement mécanique
u=u(x,t), le potentiel électrique
, x et t étant
respectivement les variables d'espace et de temps. On suppose
que le matériau est encastré, à l'extrémité x=0 et que
l'extrémité x=L est libre de contrainte. Le potentiel
électrique est supposé nul en x=L. On établit que le système
de la piézoélectricité est contrôlable au sens suivant : si
le temps de contrôle T est assez grand et si on agit sur le
système par le potentiel électrique appliqué à l'extrémité
x=0 du matériau, alors le déplacement mécanique et le
potentiel électrique sont approximativement contrôlables ;
c'est à dire que, partant de conditions initiales
,
approche au
sens d'une certaine norme, n'importe quel état final
``admissible''
. Le résultat
est établi à l'aide de la méthode HUM introduite par
J.-L. Lions. Elle s'articule autour d'une inégalité dite
inverse, qui est une majoration de l'énergie du système. On
utilise la méthode des multiplicateurs pour obtenir cette
majoration. Nous résolvons le problème en minimisant une
fonctionnelle d'inconnue v(t) qui est un
critère dans lequel les conditions de contrôlabilité
approchée ont été prises en compte par pénalisation. Nous
utilisons une méthode de gradient conjugué pour la résolution
numérique.