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Confort Visuel

Les travaux qui ont été effectués sur l'inconfort visuel dans un environnement donné se basent, pour la majeure partie, sur des expériences pratiques, telles que celles de Blackwell, Weston, ou encore Bodmann, réalisées dans le cadre des travaux de la CIE (Commission Internationale de l'Eclairage) sur l'étude des performances visuelles. Ils ont permis à cette commission de décrire une méthode d'évaluation d'un environnement visuel, en terme de performances, en fonction de l'influence de l'éclairage, ainsi que des guides de travail pour les usages potentiels de ce modèle dans les applications d'éclairage.

Du fait de la structure et de la sensibilité de l'appareil visuel humain, nous pouvons trouver de nombreuses causes de gêne pour un observateur placé dans un environnement donné.

• L'adaptation visuelle :
  L'oeil humain est capable de traiter des luminances pouvant varier sur une grande plage de valeurs (près de 20 unités logarithmiques). Ceci implique que l'oeil doit souvent s'adapter aux conditions d'éclairage dans lesquelles il est placé. En effet, l'oeil est obligé de faire la mise au point lors de changements fréquents de centre d'intérêt visuel. Ainsi, si le travail d'un observateur peut-être décrit par le biais de plusieurs tâches visuelles entre lesquelles se déplace son regard, il y a des risques de fatigue visuelle, du fait que les muscles de l'oeil doivent fortement travailler afin que celui-ci puisse s'adapter aux nouvelles conditions d'éclairage et de mise au point de la tâche visuelle sur laquelle se fixe son regard.
• L'éblouissement :
  Dans la littérature, nous trouvons deux définitions du terme ``éblouissement'' :
  • La première, et la plus commune, le décrit comme une sensation désagréable due ``à l'éclat trop brutal de la lumière''.
  • La seconde, qui est tirée du Vocabulaire International de l'Eclairage, dit qu'il résulte de conditions de vision dans lesquelles on éprouve, soit une gêne, soit une réduction de la capacité à discerner les objets, soit les deux simultanément, à cause d'une mauvaise répartition des luminances, de leur échelonnement dans la plage de valeusr qu'elles décrivent, ou de forts contrastes existant dans l'espace, ou dans le temps.

  D'après ces deux définitions, on peut déduire qu'il y a des cas où l'éblouissement peut ne pas être ressenti. C'est pourquoi la CIE a introduit deux définitions supplémentaires :

  • l'éblouissement perturbateur, que l'on constate par une diminution de la capacité de vision, mais qui n'induit pas forcément une gêne.
  • l'éblouissement d'inconfort qui exprime une gêne sans nécessairement troubler la vision de l'observateur.

Notre travail a été de calculer les différents paramètres décrivant les performances visuelles potentielles dans un environnement, tels qu'ils sont définis par la CIE, ceci à l'aide des résultats fournis par notre logiciel de simulation d'éclairage. Ceci permet d'obtenir une description photométrique de l'éclairage d'un environnement, ainsi que de ses effets sur des observateurs ayant une tâche particulière à y effectuer. En effet, une fois la simulation effectuée, nous plaçon un observateur et nous fixons les paramètres de vue associés, puis nous évaluons les différents critères de confort visuel à l'aide d'une image de luminances et de contrastes. Ensuite nous pouvons décider s'il y a lieu de modifier les caractéristiques des sources ou les propriétés de réflexion des objets pour éviter toute gêne visuelle.

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