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Participants : Laurent Alonso, Slimane Merzouk, Christophe
Winkler, Jean-Claude Paul, Marie-Odile Berger, Gilles Simon,
Christian Ah-Soon, Philippe Dosch, Gérald Masini, Karl
Tombre.
En dehors de son intérêt pour l'implantation et l'expérimentation de nouveaux algorithmes, la plate-forme de synthèse d'image que nous développons (voir section 5.1) permet de calculer des images de très grande qualité à partir de modèles géométriques tridimensionnels très complexes. Cette plate-forme est enrichie par des interfaces qui sont développées à l'École d'Architecture de Nancy et au LABRI, en coopération avec la société AXIS. L'objectif de cette bibliothèque de programmes est de visualiser des espaces architecturaux virtuels. Actuellement, la plate-forme sert surtout de base d'expérimentation. Les techniques sophistiquées de rendu réaliste que nous sommes capables de développer aujourd'hui sont en effet encore trop lourdes et trop restrictives pour concurrencer efficacement les techniques graphiques plus expressives dont disposent aujourd'hui les concepteurs.
Nos travaux fondamentaux sur la réalité augmentée (voir section 3.3) s'appuient également de manière privilégiée sur des applications architecturales. Ainsi, nous avons testé nos méthodes successives de calcul robuste du point de vue, d'incrustation et de gestion des occlusions sur l'application des ponts de Paris.
Enfin, nos recherches en reconnaissance de graphiques (voir section 3.4) sont aussi fortement axées sur l'architecture, notamment au travers de nos travaux sur la reconstruction 3D d'édifices à partir des plans de l'avant-projet.
Nous travaillons depuis deux ans avec l'École d'Architecture de Nancy et Électricité de France sur un nouveau domaine d'application : l'archéologie. La reconstitution de sites archéologiques prestigieux est aujourd'hui l'objet d'un grand intérêt scientifique et culturel dans le monde. L'utilisation de techniques de réalité virtuelle permet en effet de s'immerger dans des environnements architecturaux et urbains aujourd'hui disparus, mais elle permet aussi aux archéologues de mettre en oeuvre des simulations qui leur fournissent les moyens de valider ou d'infirmer leurs hypothèses. L'une des réalisations récentes, la reconstitution du site de Delphes, a fait ainsi l'objet d'un grand nombre de publications par l'École Francaise d'Athènes. Notre contribution à cette application a porté sur la conception d'une méthode permettant de simplifier la géométrie d'objets architecturaux très complexes et de les visualiser par niveaux de détail (Fig. 1).