Participants : Marie-Odile Berger, Edmond Boyer, Christine Chevrier, Alain Filbois, Claude Inglebert, Salvatore Tabbone, Karl Tombre, Brigitte Wrobel-Dautcourt
Nos travaux ont concerné le calcul du point de vue lorsque
certains éléments de la scène sont modélisés, ce qui est
fréquemment le cas des environnements urbains. Cette recherche
s'est faite dans le cadre de l'application des ponts de Paris,
qui consiste à substituer, dans un film vidéo montrant plusieurs
ponts de Paris, l'image du pont par l'objet de synthèse
représentant une simulation du pont illuminé. Un des problèmes
majeurs provient du fait que les indices utilisés dans la mise en
correspondance image/modèle 3D sont très peu précis et sont de
types très divers : points, courbes rigides (les arches des
ponts), contours d'occultation (les piles des ponts). La solution
retenue a donc consisté à utiliser les contraintes fortes de
l'application, telles que la présence de nombreux points
coplanaires dans le plan du pont afin de
déterminer une première estimation du point de vue, puis à
raffiner itérativement cette solution en utilisant les courbes
présentes dans l'image à la manière de Ponce et Kriegman
. Ce travail, couplé en
amont avec les outils de suivi, permet un calcul automatique du
point de vue à partir de la séquence d'images et une bonne
incrustation des objets de synthèse dans l'image. Cette
recherche, amorcée dans le cadre du DEA de G. Simon [46], se poursuit actuellement en
mettant l'accent sur la robustesse des méthodes de calcul. Plus
généralement, les résultats de nos travaux sur la composition
d'images ont été publiés dans [9,31].
L'activité de réalité augmentée est assez nouvelle dans le projet. Aussi avons-nous ressenti le besoin de mettre en oeuvre une plate-forme de réalité augmentée dans un environnement permettant de montrer nos compétences dans le domaine, dans un contexte simple, celui de notre salle de conférence. L'objectif à terme est de simuler le comportement qui pourrait être associé par exemple à un casque de réalité virtuelle, en permettant à un observateur évoluant dans la salle de visualiser des objets virtuels dans cet environnement. Notre but est à la fois fondamental et expérimental, car nous voulons faire la preuve de notre savoir-faire et, pour cette application, viser des impératifs temps réel.