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Simulation de processus de branchement et équations de convection-réaction-diffusion

Participants : Axel Grorud, Hervé Régnier, Denis Talay

Mots-clés : processus de branchement, équation de convection-réaction-diffusion, méthode particulaire stochastique L'objectif est d'analyser la méthode particulaire stochastique de Sherman et Peskin pour des équations de convection-réaction-diffusion.

La théorie des processus de branchement et les problèmes de martingales non linéaires qui leur sont associés, permettent d'interpréter les solutions au sens faible des équations aux dérivées partielles de type

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L désigne un opérateur elliptique et où tex2html_wrap_inline761 et tex2html_wrap_inline801 sont des coefficients suffisamment réguliers. Ikeda-Nagasawa-Watanabe donnent une interprétation probabiliste de la solution en terme de processus de branchement ponctuels. À partir de cette interprétation, on construit facilement un algorithme de Monte-Carlo. A. Grorud, H. Régnier et D. Talay ont montré que la vitesse de convergence en norme tex2html_wrap_inline803 est d'ordre tex2html_wrap_inline805tex2html_wrap_inline807 est le pas de temps et M le nombre de simulations. Des essais numériques ont été effectués et ont permis de corroborer la vitesse de convergence théorique.

L'étude s'est poursuivie en considérant le lien entre les équations du type

  equation196

(avec des fonctions tex2html_wrap_inline811 convenables) et les processus de branchement avec interactions, afin d'effectuer l'analyse numérique de la méthode particulaire stochastique de Sherman et Peskin. Cette méthode ne cherche pas à résoudre (4 ) directement mais l'équation au gradient qui lui est associée. À cette équation nous pouvons associer un processus de branchement avec interaction de type champ moyen (l'interaction dépend de l'état global du système). Entre t et tex2html_wrap_inline815 , chaque particule suit un mouvement brownien à l'issue duquel elle meurt ou bien donne naissance à de nouvelles particules. La condition de regénérescence fait intervenir l'état global du système. Les résultats de ``propagation du chaos'' pour ces systèmes montrent que, quand le nombre de particules à l'instant 0 tend vers l'infini, chaque arbre issu d'une particule initiale a tendance à se comporter comme une copie indépendante d'un arbre dont la loi est décrite à l'aide d'une équation ``limite'' ; dans le cas de l'équation de Kolmogorov-Petrovskii-Piskunov avec une condition initiale égale à la fonction de Heaviside, l'équation ``limite'' est la suivante :

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tex2html_wrap_inline817 est la densité de tex2html_wrap_inline819 par rapport à la mesure de Lebesgue et tex2html_wrap_inline821 le noyau de Green de l'équation de la chaleur. Chauvin, Olivares-Rieumont et Rouault ont montré que la mesure tex2html_wrap_inline819 peut être approchée à l'aide de la mesure empirique (aléatoire) des particules de l'algorithme de Sherman et Peskin, et qu'une simple intégration numérique par rapport à cette mesure empirique fournit une approximation de la solution de (4 ). A. Grorud, H. Regnier et D. Talay ont entamé l'étude de la vitesse de convergence en exploitant ce point de vue. Il semblerait que l'erreur en norme tex2html_wrap_inline755 soit d'ordre tex2html_wrap_inline827N est le nombre de particules à l'instant initial.



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