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Contrats industriels
(nationaux, européens et
Participants : D. Simon, A. Girault, Ch. Le Gal, M.
Sighireanu.
Le type de tâche à exécuter est typiquement la manipulation en mode téléopéré avec stabilisation automatique du porteur face à une structure, tâches pour lesquelles l'intervention d'un ou plusieurs opérateurs reste requise. La présence de plusieurs activités s'exécutant en parallèle (commande du bras, commande du véhicule, gestion de l'interface opérateur) pose de nouveaux problèmes de synchronisation et de répartition. Dans ce cas le flot de données entre l'opérateur et le contrôleur est beaucoup plus riche que dans le cas des robots autonomes. En fait, on trouve deux types de liaison entre le contrôleur et la station opérateur : i) une ou des liaisons haut débit permettant de transférer les trajectoires émises par la station maître et de récupérer des informations sensorielles de type images ou retour d'effort ; ii) une liaison faible débit permettant de forcer les modes de marche du contrôleur esclave et de récupérer des informations concernant l'état d'avancement de la mission. Enfin, la gestion de la station opérateur, e.g. le choix des modes de visualisation, peut être assurée par un contrôleur du même type que celui utilisé dans le contrôleur esclave temps réel (figure 4).
Deux types de problèmes ont été plus particulièrement étudiés, faisant suite aux expérimentations menées l'année précédente en collaboration avec l'Ifremer [[17]] :
Avec S. Yovine, nous avons étudié une loi
de contrôle pour véhicules autonomes. Nous nous sommes placés
dans le cas général de deux véhicules qui se suivent sur une
route rectiligne sans autre trafic. Le véhicule leader freine et
accélère alternativement, pendant que le véhicule suiveur essaye
de le suivre en évitant les collisions. Le véhicule suiveur est
contrôlé directement par son accélération, et doit maintenir un
délai inter-véhicule constant : ce type de contrôle
utilise exclusivement des données accessibles par capteur et est
le mieux adapté au cas des autoroutes automatiques sans trains de
véhicules. Dans le but de prouver la justesse de cette approche,
nous avons étudié la stabilité de notre loi de contrôle. Pour
cela nous avons établi plusieurs résultats sur le ratio
r(t) entre le délai avant collision et le délai
désiré. Ces résultats prouvent que notre loi d'accélération
permet d'éviter les collisions [[30]].
Avec X. Nicollin, nous avons défini une
méthode de répartition automatique de programmes synchrones
dirigée par les horloges. Cette méthode est basée sur le
répartiteur de programmes synchrones
OCREP [[27]] qui utilise le format
intermédiaire en automate d'états fini OC [Pa93]. Elle est originale en
cela qu'elle permet de programmer des tâches de longue durée dans
un programme synchrone. Les étapes successives sont :
En utilisant les compétences de l'équipe PRIMA du laboratoire GRAVIR- IMAG dans les domaines de l'intégration et de l'Intelligence Artificielle, nous nous intéressons à l'intégration d'un générateur de plans au-dessus des trois niveaux d'abstraction existants sous ORCCAD (module, commande, procédure).
En théorie un générateur de plans n'est pas indispensable : tout superviseur réagissant à des événements discrets peut être décrit sous la forme d'un automate d'états fini, et donc compilé au niveau procédure. Nous pensons toutefois qu'une telle couche décisionnelle est nécessaire à la programmation de missions complexes. Elle permettrait :
Plusieurs travaux ont tenté de proposer des moyens d'intégrer des méthodes de haut niveau à des outils issus de l'automatique. On peut les classer en plusieurs catégories selon le domaine dont ils sont issus :
Bien que notre but soit d'ajouter une couche décisionnelle à des systèmes réactifs déjà existants, nous nous classons ici plutôt dans la première catégorie.
Pour essayer d'être, dans la mesure du possible, proche du monde réel, nous avons choisi une application déjà existante : le parking automatique décrit par S. Abdou [Abd97]. Toutefois cette application n'étant pas encore implémentée sous forme de procédures robots pour les véhicules disponibles (CyCAB), un simulateur de véhicule à été programmé. Ce simulateur utilise la même décomposition en niveaux qu' ORCCAD, ce qui devrait faciliter l'application aux CyCABs dans l'avenir.
Un premier générateur de plan a été écrit. Il permet, moyennant une modélisation du monde pour l'instant peu réaliste, de séquencer les procédures robots disponibles à partir d'un but exprimé dans un langage de haut niveau. Un travail conséquent reste à fournir, en particulier sur les possibilités de modélisation automatique du monde, se basant principalement sur les informations disponibles aux niveaux inférieurs (pré-conditions, post-conditions, ...) et sur des bases de connaissances générales [[22],[21]].