Projet :
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Utilisation
d'une approche référentielle pour
Pragmatique et analyse du discours
Au sein de l'équipe, les études fondamentales sur la
pragmatique sont essentiellement menées par Anne Reboul, médaille
de bronze du CNRS en linguistique cette année. Anne nous permet
tout à la fois de construire des propositions sur le traitement
de la référence valides d'un point de vue de la langue et
continue à apporter à la communauté des résultats nouveaux dans
le champ de la pragmatique et de l'analyse du discours. Ainsi on
peut noter pour cette année :
- Sur les fondements et les domaines de la pragmatique, un
ouvrage à paraître au Seuil en 1998 (La pragmatique
aujoud'hui : une nouvelle science de la communication)
écrit en collaboration avec Jacques Moeschler et qui, bien que
destiné à un large public, nous a permis d'exprimer et de
justifier nos convictions sur ce sujet. Cet ouvrage défend une
vision de la pragmatique comme un complément cognitif à la
linguistique strictement entendue (phonologie, syntaxe,
sémantique) permettant la confrontation de données
linguistiques et de données non-linguistiques et défendant une
approche « pertinentiste », à la Sperber et Wilson.
- Toujours sur la pragmatique, doit paraître un article dans
le deuxième numéro de la revue Interaction et
cognitions, sur les limites de la théorie des actes de
langage dans la pragmatique contemporaine (La fiction et le
mensonge : les « parasites » dans la théorie des actes de
langage).
- Pour une approche alternative à l'analyse de discours, nous
terminons, en collaboration avec Jacques Moeschler, un ouvrage
(à paraître aux éditions Armand Colin) sur une approche
pragmatique de l'analyse de discours. Cet ouvrage défend la
thèse selon laquelle il n'y a pas d'unité qui corresponde au
discours et selon laquelle les processus interprétatifs décrits
pour l'énoncé suffisent à décrire l'interprétation du discours.
Dans cette mesure, le discours se réduit aux énoncés qui le
composent et la recherche d'une définition d'une unité
hypothétique qui serait le discours est un mythe. Enfin, les
jugements de cohérence, supposés justifier l'existence d'une
unité plus large que l'énoncé, s'expliquent eux aussi par les
principes d'interprétation qui s'appliquent à l'énoncé.

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