Précédent : Schémas en maillage étirés Remonter : Résultats nouveaux Suivant : Modélisation de la turbulence
Précédent : Schémas en maillage étirés
Remonter : Résultats nouveaux Suivant :
Modélisation
de la turbulence
Participants : Alain Dervieux, Paul-Louis George (projet
GAMMA), David Leservoisier (Snecma), Bernadette
Palmerio (université de Nice-Sophia Antipolis), Olivier Penanhoat
(Snecma).
Depuis quelques années nous avons cherché à mettre en évidence le fait que les méthodes de maillage adaptatives (et seulement ces méthodes) permettent un calcul avec une précision d'ordre supérieur à l'unité de solutions singulières d'équations aux dérivées partielles. B. Palmerio a aussi montré récemment que les méthodes adaptatives par division isotrope ne peuvent pas être précises à l'ordre deux en trois dimensions. Ce dernier résultat constitue une forte motivation supplémentaire à s'intéresser aux méthodes de remaillage anisotropes initiées par les équipes GAMMA et M3N de Rocquencourt. Le point de vue spécifique du projet SINUS est la considération d'écoulements compressibles comportant des couches limites extrêmement fines telles celles calculées avec des modèles de turbulence avec résolution jusqu'à la paroi. L'étude qui se met en place fera coopérer la Snecma, l' INRIA Rocquencourt (projet GAMMA), et le projet SINUS. Elle reposera sur des logiciels de maillage (issus de GAMMA), le code N3S-NATUR et sur une nouvelle méthode d'analyse théorique modélisant la relation entre la métrique d'adaptation et l'erreur d'approximation. Les aplications visées concernent les écoulements en chambre de combustion des turbo-réacteurs.