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--- La méthode de résolution
que nous avons choisi de développer est une méthode de
décomposition de domaines. Les méthodes de décomposition de
domaines peuvent être efficacement associées à des stratégies de
partitionnement géométrique de l'espace [35], et se prêtent naturellement au
calcul parallèle [36]. Trois
méthodes de décomposition sont actuellement développées par
l'équipe. La première partitionne l'environnement en fonction de
ses caractéristiques géométriques, calcule une fonction de
radiosité dans chaque sous-domaine, puis calcule directement
l'énergie radiative redistribuée dans chaque sous-domaine. La
seconde se distingue de la première par le fait qu'on calcule les
transferts d'énergie radiative entre sous-domaines par
l'intermédiaire d'interfaces virtuelles [14]. La troisième vise à calculer
une fonction de radiance au sein de sous-domaines très fins
(décomposition en
cubes, chaque cube contenant
surfaces). Nous pensons ainsi pouvoir coder la
luminance (radiance) traversant la surface de chaque cube sous la
forme d'ondelettes, puis utiliser un algorithme incrémental pour
mettre à jour cette luminance (radiance) dans chaque cube.
Les méthodes de calcul géométriques et numériques qui viennent
d'être évoquées visent à réduire la complexité des calculs à
effectuer [48]. Elles ont
également pour but de faciliter l'introduction de variations
temporelles dans les simulations [49]: changement des paramètres
photométriques de la simulation, modifications géométriques,
présence d'objets en mouvement. Par ailleurs, toutes ces méthodes
se prêtent bien à la parallélisation. Testées jusqu'ici dans un
environnement parallèle virtuel de 64 processeurs, elles seront
implantées en 1996 sur le nouveau supercalculateur parallèle de
Silicon Graphics (cf. § 4.1.2).

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