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Comme nous sommes dans le cadre d'une approche locale, le programme d'analyse doit tendre à reconstruire l'espace 3D à partir d'une base de données (locale) d'objets. Dans le cas de scènes complexes, le rôle de l'occultation est fondamental et le problème n'est pas résolu. Pour attaquer ce problème, nous avons décidé de l'aborder de deux manières différentes (voir la figure 2 ).
Figure 2: Complémentarité des approches 2D et
3D
Dans , nous supposons que chaque objet dans la base n'est présent que sous la forme d'un ensemble d'images de cet objet (BDD image) alors que dans , nous disposons d'une base de données contenant la géométrie 3D d'un modèle de chaque objet (BDD 3D). Pour les deux approches, nous utiliserons des techniques de segmentation par flot optique (disponibles chez TEMIS) et des techniques de segmentation par radiométrie pour détecter des régions consistantes. Dans l'approche 2D, l'indexation aura la tâche (figure 2 ) de dire s'il y a bien un objet (dans chaque région pointée par le segmentation) et quel est-il, (parmi les objets de la base image). Avec le nom de l'objet, nous pourrons dans l'avenir récupérer son modèle 3D dans la base BDD 3D et utiliser un algorithme de recalage 3D/2D qui déterminera la position 3D de cet objet par rapport à la caméra, étant donnée sa projection image et cet objet sera ensuite poursuivi dans la séquence.
Dans l'approche 3D, plus classique, nous essaierons tout d'abord de reconstruire la surface 3D sous-tendue par la région spatio-temporelle détectée et ensuite, reconnaître, à partir de la BDD 3D, de quel objet il s'agit (recalage 3D). Ensuite la poursuite s'organisera.
Il est prévu de créer des passerelles entre les deux approches
pour choisir (même localement) la plus efficace. Une de ces
passerelles consiste à construire pour chaque objet de la base
image, un modèle géométrique 3D en utilisant les techniques de
modélisation étudiées chez SYNTIM à partir de ses images. Ainsi,
nous pourrons soit développer totalement l'approche 2D, ou
l'approche 3D, ou tout combinaison. Pour le moment, l'essentiel
des activités de SYNTIM en analyse est concentré autour de
l'indexation (approche 2D) et autour de la reconstruction de
surfaces et le recalage 3D (approche 3D), ce qui correspond à la
partie centrale de la figure 2.
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