Participants : Alexis Lamouret, Marie-Paule Gascuel, Claude Puech
Mots clefs : modèle physique, animation par positions-clé, logiciel d'animation, synchronisation, temps interactif
Si les modèles physiques sont encore très peu intégrés aux systèmes d'animation de l'industrie du cinéma, cela est dû en grande partie au type de contrôle qu'ils offrent. Un graphiste est habitué à spécifier un mouvement à partir de positions-clé" des objets. Lui demander de donner explicitement les forces et les couples à leurs appliquer au cours du temps relève de la gageure. Nous travaillons sur l'intégration du modèle physique, en tant qu'outil d'aide au réalisme, dans des systèmes où l'interface utilisateur reste traditionnelle.
Une trajectoire donnant approximativement le mouvement souhaité est corrigée au cours de la simulation en fonction des caractéristiques dynamiques des objets et des événements (collisions, contacts) qui sont détectés[5]. En particulier, l'artiste n'a plus à spécifier lui-même les interactions entre objets, ni les variations de vitesse et les déformations qui en résultent. Les problèmes de synchronisation entre différents objets faisant l'objet de ce type de contrôle ont été spécifiquement étudiés[6]. De plus, le même genre d'idée peut être mis en oeuvre pour mettre au point des contrôleurs permettant l'animation dynamique de la marche d'un personnage[25].
Ce travail a été l'objet d'une thèse soutenue en septembre 1995 [3].